Ce Samedi 30 janvier 2016,
nous vous proposons une dégustation des
CROZES-HERMITAGE
du
DOMAINE ALAIN GRAILLOT
millésime 2013
millésime 2014
Quand on quitte Alain Graillot, on a remis à l'endroit tout
ce qu'on imaginait sur lui. Un vigneron bio pur et dur ?
Disons pragmatique, ne verrouillant jamais sa pratique avec
aucun label. Autrefois, il fut ingénieur dans l'industrie
agro-chimique. Ce temps passé lui a permis d'en gagner
beaucoup par la suite : zéro désherbant, zéro traitement
inutile. Un homme sûr de lui ? Disons observateur perpétuel
de la nature car c'est pour lui « la base de l'agriculture
». L'ancien propriétaire de son domaine travaillait toutes
les vignes manuellement, elles étaient bien enracinées.
Quand il a racheté en 1988, Alain Graillot n'a pas imaginé
faire autrement. Un homme fort de sa notoriété ? Disons
qu'il ne revendique jamais une expérience totale mais qu'il
écoute toujours les autres, même au bout de vingt ans de
métier. Avec son fils Maxime, qui travaille aujourd'hui à
ses côtés, il a « beaucoup gagné et beaucoup appris ». Un
homme intraitable ? Disons rigoureux. Chaque matin, il est
content de partir à la vigne en se répétant qu'il va « faire
du bon vin » et qu'il ne décevra jamais ses amis vignerons
bourguignons, « présents depuis le début, ils n'auront
jamais honte de leur aide ». Un homme partisan ? Disons
engagé pour ne jamais perdre son libre-arbitre : son
adhésion dans une association anti-OGM, c'est sa manière à
lui de refuser les règles imposées par les grandes
puissances de l'industrie agro-alimentaire. Un père
traditionnel ? Disons soucieux de transmettre son métier
d'artisan à Maxime pour ne jamais perdre ce savoir-faire
ancestral de paysan. Quand on quitte Alain Graillot, on se
dit qu'on a rencontré un homme libre, la terre bien ancrée
dans la tête et les pieds.
+ quelques dégustations surprises
A samedi ...
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