Millésime 2008
Le millésime 2008 ne s'est pas fait sans mal. Au menu de cette année 2008, un hiver peu rigoureux qui n'a pas offert un repos végétatif complet à la vigne dans certaines régions, le gel du 7 avril qui a touché de nombreux vignobles particulièrement la Loire et Bordeaux, avril et mai sous la pluie de façon générale favorisant les départs de Mildiou et d'Oïdium, une floraison souvent dans des conditions difficiles et un ensoleillement faible cet été (pas pour tout le monde).
Le bilan :
Les organismes professionnels annoncent tous une baisse des volumes produits cette année par rapport à 2007 voire 2000. La production se situerait autour de 46 millions d'hectolitres pour la France.
La qualité :
2008 est un millésime de vigneron, quelque soit la région de production. Le travail à la vigne et le choix de la date de vendange seront décisifs pour cette année.
Les organismes professionnels annoncent tous une baisse des volumes produits cette année par rapport à 2007 voire 2000. La production se situerait autour de 46 millions d'hectolitres pour la France.
La qualité :
2008 est un millésime de vigneron, quelque soit la région de production. Le travail à la vigne et le choix de la date de vendange seront décisifs pour cette année.
Région par région
Vallée du Rhône
Les vendanges ont débuté avec 2 à 4 semaines de retard et la baisse de volume se situerai autour de 5 à 10 %. Un printemps frais et pluvieux et un été moins chaud que ces dernières années sont à l'origine de ce retard. De plus, un début de mois de septembre pourri s'est greffé là dessus. A Tain l'Hermitage, les orages ont "noyé" la vigne. 2008 est le millésime le plus tardif de ces 5 dernières années.
Bourgogne
On annonce un millésime "honorable". Après une pluviométrie abondante au printemps, une floraison sous la pluie (départ de mildiou, botrytis, pousse en vert trop abondante), les orages dans le Mâconnais et sur le vignoble de Saint-Véran et enfin un été mitigé et septembre entre pluies et froid, en effet, "honorable" semble le terme le mieux adapté. De toute façon, à suivre.
Bordeaux
On verra au printemps prochain avec quels adjectifs les négociants bordelais vendront les 2008 en primeur. Pour l'instant, l'inter-profession annonce un millésime classique sur les rouges, peut-être mieux que classique sur les blancs. Dans tous les cas, c'est la récolte la plus faible depuis 1991. Le gel de 7 avril, la grêle, le manque de soleil, un mildiou vivace et la pluie en août et septembre. J'ai l'impression de me répéter ...
Languedoc-Roussillon
Baisse de volume mais millésime correct.
Le Languedoc a eu droit à son lot de gel, de grêle (Secteur de Caux près de Pézenas et Faugères) et à la pression des maladies.
Malgré cela, avec un bon état sanitaire à la vendange, le Languedoc devrait bien s'en sortir.
Champagne
Cette région annonce un grand millésime. Après des attaques de mildiou et d'oïdium sans conséquence, l'état sanitaire est remarquable. Bravo !
Val de Loire
La plus grosse chute de production, jusqu'à 30 % de baisse de volume par rapport à la moyenne des dernières années. Le gel d'avril et les conditions climatiques sont les principaux responsables. Question qualité, je n'ai pas d'informations précises. La seconde quinzaine de septembre a été radieuse. Stéphane Cossais sur Montlouis pense que l'on est sur un très beau millésime, supérieur à 2006 et 2007.
Alsace
Les vendanges ont débuté le 15 septembre pour les Crémants et le 25 septembre pour les autres vins. L'anticyclone et le vent du Nord étaient présents, au grand soulagement des vignerons qui ne se sont pas pressés. Pour la qualité, il faudra attendre encore un peu mais on compte sur de belles réussites. Après l'exceptionnel 2007, 2008 sera plus faible an volume. Quelques attaques d'oïdium et de la coulure sont à déplorer. Fin août, les contrôles de maturité notaient un taux d'acidité exceptionnel, le plus haut de ces 12 dernières années.
Voilà en gros le profil de ce millésime 2008.
De toute façon, on attendra les premières dégustations pour avoir un avis plus tranché.
Pour la plupart des régions, c'est le vigneron qui fera la différence.
De toute façon, on attendra les premières dégustations pour avoir un avis plus tranché.
Pour la plupart des régions, c'est le vigneron qui fera la différence.
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