samedi 27 octobre 2012

"Têtes" de Vignerons : salon Cave du 41 à Paris / 22 octobre 2012


Têtes de Vignerons

au Salon Cave 41 à Paris, lundi 22 octobre 2012



Olivier Jullien du Mas Jullien
Terrasses du Larzac, Languedoc

Toujours un sourire jusque là et un accueil parfait parce qu'il faut dire que le salon n'est pas obligatoirement la panacée du vigneron habitué à ses vignes. Nous avons merveilleusement dégusté Carlan rouge 2010 qui explose et même Mas Jullien 2010 rouge qui se donne un peu. Nous avons justement abordé le sujet de la garde avec Olivier qui considère aujourd'hui que ses vins se dégustent mieux sur la jeunesse sans se l'expliquer malgré la période 2 à 5 ans qui reste souvent fermée.




Gérald Standley du Domaine Le Soula
Roussillon

Dans le genre, je déteste me faire photographier, donc vous n'aurez que le profil de Gérald. Le Soula impressionne depuis de nombreuses années. Trigone 2010 a été extraordinaire (encore dispo en magasin et pour décembre 2012) mais le millésime 2011 sera dentelles, délicatesse et onctuosité. J'ai adoré. Je ne vous parle pas des grandes cuvées, elles sont simplement magnifiques.




Anne Collard du Château Mourgues du Grès
Vallée du Rhône méridionale

Toujours très sympa de déguster avec Anne. Nous sommes abonnés à ces vins depuis de nombreuses années, particulièrement les cuvées "Galets" qu'ont adore pour leur fruit explosif, leur fraîcheur et leur plaisir.




Julien Pilon du Domaine Julien Pilon
Vallée du Rhône septentrionale

Une révélation "VINS BLANCS" sur un secteur où je m'ennuie habituellement car Julien produit des blancs nets, nerveux, tout en tension et en minéralité, pas de rondeur ou de patapouf (vocabulaire personnel, désolé !). Bref, un vigneron qui fait du bien aux blancs.




Pierre Quinonéro du Domaine de la Garance
Caux, Languedoc

Alors là, la conviction a mis du temps mais, comme je dis souvent à mes clients, il faut déguster et déguster encore quand on ne comprend pas un vin. Jusque là, l'austérité de ces vins m'avait rebuté et puis j'ai dégusté récemment un Armières 2003, et là, le miracle : de la personnalité, un côté sanguin, un côté Henri Bonneau, bref, fabuleux. Et là, son 2009 qui était présenté, juste extraordinaire. Une visite s'imposera prochainement au domaine.

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